Je ne vous assommerais pas avec des chiffres, mais retenez que l’économie brésilienne n’est rien de moins que la sixième économie du monde.
Elle reste marquée par son histoire, celle de sa colonisation qui entraine la découverte de plusieurs nouvelles essences de bois, dont le pau brasil (bois de feu), dont le pays tire son nom. Son exploitation fut le début d’une déforestation qui perdure encore.
Au XVIIIe siècle, l’économie brésilienne est fondée sur la culture et le commerce de la canne à sucre tandis que des gisements d’or, d’argent et de pierres précieuses sont découverts dans l’intérieur du pays qui contribue à installer des villes nouvelles au cœur de la forêt amazonienne, comme dans le Minas Gerais, une région qui tire son nom de cette industrie. S’y ajoutent ensuite de nouvelles productions agro-industrielles, comme le café et le caoutchouc puis le latex.
À la fin du XIXe siècle commence la modernisation de l’outil industriel, concomitante avec l’abolition de l’esclavage (1888). Les deux Guerres Mondiales contribuent à l’installation au Brésil d’une économie de production de masse (automobile, pétrochimie, acier, machines-outils, aéronautiques) qui s’accompagne de la mise en place d’infrastructures de transport et de télécommunications qui soutiennent le développement du pays. Ce dernier connaît des taux de croissance de 7,4% en moyenne jusqu’en 1974. S’y ajoute l’afflux de capitaux américains, européens et japonais qui permettent dans les années suivantes de construire des infrastructures dans les régions les plus pauvres.
Le retournement se produit dans les années 1980, pendant lesquelles s’installe une situation de crise qui voit s’accroitre l’inflation et la dette extérieure, obligeant l’État à prendre des mesures de rigueur afin de stabiliser la monnaie. En 1987, comme quoi les États remboursent rarement en totalité leurs créanciers, l’État brésilien négocia un rééchelonnement de la dette, après avoir suspendu son paiement, ce qui lui permit de retrouver les équilibres de ses comptes extérieurs.
Lorsque l’on dresse un bilan de l’économie actuelle du Brésil, on s’aperçoit qu’elle est fort puissante, secteur par secteur :
Dans le secteur agricole, de la pêche et des mines, un des points les plus remarquables concerne le fort développement de la filière de l’éthanol, un biocarburant dont le Brésil est, avec plus de 200 millions d’hectolitres par an, le premier producteur mondial. Cet éthanol est produit à partir de la canne à sucre qui permet d’obtenir un coût de production bas, de l’ordre de 0,17 euro par litre. Cela n’a pas été sans conséquence sur la déforestation, mais d’autre part 80 % du parc automobile du Brésil fonctionnait en 2011 avec l’éthanol.
C’est ainsi qu’apparaissent de nouveaux riches issus des grandes propriétés consacrées à la canne à sucre qui se réunissent autour d’une raffinerie construite avec l’argent mis en commun. En même temps, le Brésil est devenu un important producteur de pétrole grâce à des forages en haute mer. La découverte d’un nouveau et gigantesque gisement à Tupi Sul, évalué entre 5 et 8 Milliards de barils, permet au Brésil de disposer de l’une des dix premières réserves de pétrole du monde, à l’égal de celles du Venezuela. Le Brésil est également si bien doté en minerais que le groupe Vale est le premier producteur mondial de minerai de fer et un important producteur de houille.
Dans ces conditions, personne ne sera surpris que le Brésil soit devenu un géant industriel qui est aujourd’hui le troisième producteur d’avion du monde avec le Groupe Embraer et qui a pour ambition de se doter d’une technologie spatiale nationale. Il affirme même avoir mis au point dans son usine nucléaire d’Angra dos Reis sa propre filière d’enrichissement de l’uranium qui serait 25 fois moins cher que celle utilisée aux Etats-Unis !
Quelques chiffres Brésil/France pour finir – Cent millions de personnes travaillent au Brésil, (28 millions en France). – 6% de ces personnes sont au chômage, (10% en France). – Le salaire minimum est de 622 reals, soit 237 euros (1425,67 euros en France). – Dette publique extérieure 2012 : 55 % du PIB (2007). (85,8% en France) – Taux directeur de la Banque Centrale Brésilienne: 8 % (BCE : 0,75%). – Voies ferrées : 38 555 km (31933 km en France). – Voies navigables : 50 000 km (14932 km en France). – Nombre d’aéroports goudronnés : 677 (267 en France). – Nombre de médecins: 1,72 pour mille habitants (3 pour mille en France)
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