Brasil Azur est le nom choisi par notre association afin de créer un pont culturel entre le Brésil et la Côte d’Azur.

Dans cette conjugaison de deux mots, si le premier est aisé à cerner, le second l’est un peu moins, même pour les Azuréens eux-mêmes.

La couleur bleue, qui définit le ciel et la mer de la Côte d’Azur, ne suffit pas à déterminer sa situation.

Le terme « Côte d’Azur » fut inventé par le poète écrivain Stéphen Liégeard (1830-1925) pour remplacer celui de « Riviera », qui reste toujours utilisé par les anglophones ainsi qu’en Italie.

 

 

 

 

Son livre « La Côte d’Azur », publié en 1887, décrit de Marseille à Gènes, les villes et les sites « de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur ».

 

 

 

 

La seconde édition de ce livre en 1894 fait remarquer que « le dictionnaire s’est augmenté d’un mot ».

La Côte d’Azur est officiellement la partie du littoral français sud-est située entre Menton (à l’est) et Cassis (à l’ouest).

Elle s’étend sur le littoral entier de deux départements (Alpes Maritimes et Var), en incluant, d’est en ouest :

–          La Côte de la Riviera française de Menton à Nice ;

–          La Côte de l’Estérel, de Cannes à Saint-Raphaël ;

–          La Côte des Maures, de Cavalaire au Lavandou.

Elle s’étend en petite partie sur le littoral des Bouches du Rhône : après Saint Cyr-sur-Mer, le littoral vers la Ciotat et Cassis semble moins concerné par l’appellation « Côte d’Azur ».

Les Calanques de Cassis à Marseille ne se réclament pas de la « Côte d’Azur », bien que Stéphen Liégeard en ait fixé la limite « au Château d’If »…

La longueur du littoral azuréen est de 650 km environ.

Sa limite Est correspond à la frontière franco-italienne. Elle change alors de dénomination pour devenir la « Riviera italienne ».

Sa limite Ouest est considérée à Cassis, les Calanques et Marseille ne faisant pas partie de la Côte d’Azur.

Le Nord-Est du littoral azuréen, encadré par plusieurs sommets à 3000 m des Alpes du Sud, permet de comprendre le climat privilégié de cette portion de la Côte.

L’ensemble de cette bordure côtière a subi au XXe siècle une importante urbanisation, liée à l’héliotropisme européen, ce qui a permis de parler de « betonnage du littoral ».

 

Nice, considérée habituellement comme la capitale azuréenne, en est la plus grande ville avec 350000 habitants environ.

Sa rivalité économique et politique avec Marseille, chacune des deux cités étant placée à une extrémité du littoral, explique sans doute pourquoi la « Côte d’Azur » s’arrête avant Cassis…