Vous n’avez pas voulu venir ? Vous avez tout raté !

Plus d’une centaine de personnes pourra vous le confirmer : la Soirée du 20 Septembre 2013 était juste exceptionnelle et unique ! On y a atteint les limites de l’émotion et de la synergie musicale ! Même les non-initiés ont ce soir été secoués par ces dix musiciens de grand talent qui ont produit à Nice une synthèse sonore que peu de grands festivals connaissent !

 

 

Quelques voix, mais peu, parfaitement réparties dans une succession de musiques instrumentales, toutes composées par Fernando Alves.

 

 

Fernando Alves
Photo prise par Liliana Lindenberg
(Responsable du pôle photographie de Brasil Azur)

 

 

Le socle constitué par Jean-Marc Jafet, à la basse, et par Jean-Luc Danna et Fernando Alves aux percussions s’anime d’abord grâce à la guitare d’Álvaro Esdras et au cavaquinho de Pascal Balestra : ce dernier nous démontre sa virtuosité sur son petit instrument, dans une succession de choros joyeux.

 

 

De gauche à droite :
J.M. Jafet, F. Alves, J. L. Danna, P. Balestra, A. Esdras
(Photo de Liliana)

 

 

Avant la pause, et au nom de Brasil Azur, notre présidente, Filomena Iooss, exprime tous ses remerciements au public nombreux, à Nice Art International et à l’Espace Magnan.

 

 

Filomena Iooss
(Photo de L. L.)

 

 

Ensuite, la « synergie des soufflants » a rejoint la scène, permettant de grandes variations jazzistiques autour des mélodies.

La salle fut conquise par les prestations au trombone du jeune Tahina, camouflé dans son apparente discrétion. La délicatesse de Selim Nini et de son saxophone nous a remplis d’émotion. Les prestations de Philippe Giuli à la trompette et de Manu Carré au saxo ont comblé les amoureux du jazz ainsi que tous les autres.

 

 

De gauche à droite :
Selim Nini, Tahina Razafindratsiva, Philippe Giuli, Manu Carré
(Photo de Patrice Juncker)

 

 

 

 

 

 

Photos L. L.

 

 
En fin de soirée, Álvaro Esras nous a fait partir vers Fortaleza avec un baião multidécliné par tous les musiciens sur scène.
 

 

Photo L. L.

 

 

Allan Jones, avec sa virtuosité à la guitare et aux percussions, a rejoint Fernando au final.

 

 

 Photo P. J. 

 

 

Le public aurait bien demandé d’autres prolongations…

Les meilleures choses ayant une fin, il a fallu se résigner à l’espoir d’une nouvelle rencontre de cette qualité, comme c’est toujours le cas avec Brasil Azur, notre belle Association culturelle franco-brésilienne!

 

 

Comme l’a souligné Filomena Iooss, ce soir-là nous avons tous été les témoins de la traversée enrichissante et oxygénée des frontières. Tous les artistes sur scène, brésiliens ou non-brésiliens, ont été assimilés dans leur virtuosité époustouflante à celle, mythique, des musiciens du Brésil.

D’ailleurs, le chapeau de Fernando Alves terminant sur la tête de notre présidente, un message symbolique est passé : les amateurs de jazz que nous sommes ont compris cette nuit-là qu’ils avaient tous « quelque chose » de brésilien…

 

 

 

 

La construction et la concrétisation d’un tel évènement dans le cadre de Brasil Azur ne fut possible que grâce à la générosité et à la passion de tous les bénévoles et amis, tant du côté des musiciens que du côté de notre Association. Filomena Iooss remercie chaleureusement ces individualités, qui, comme elle-même, démontrent leur foi en la culture en tant qu’arme pacifique de lutte contre toute sorte d’esclavage.