« L’étonnant accroissement de nos moyens, la souplesse et la précision qu’ils atteignent, les idées et les habitudes qu’ils introduisent,
nous assurent des changements prochains et très profonds
dans l’antique industrie du Beau. »
Paul Valéry, 1934
L’art de la rue et de l’éphémère semble avoir, au Brésil, une expression spatiale et temporelle des plus abouties.
Les grandes villes de l’Amérique latine, dans leur mélange de quartiers chics et de quartiers parfois délabrés, semblent effectivement constituer une toile de fond particulièrement adaptée à l’épanouissement du street art. Les observateurs les plus réticents à ce type d’expression artistique y découvrent souvent une dimension nouvelle. Ils saisissent in loco l’envie exprimée à maintes reprises par l’artiste français Daniel Buren : l’œuvre d’art doit « emprunter le paysage » afin de nous permettre d’appréhender autrement l’espace environnant. Dans les multiples visages que celui-ci nous révèle alors, la réalité se « donne » à voir telle qu’elle est : fuyante, jamais figée… Des recoins que l’on juge « laids » ou sans intérêt esthétique apparent peuvent donc se transfigurer par l’émergence d’une curiosité artistique inattendue. L’inverse se produit également : les tags qui, de façon illicite, envahissent de « belles » surfaces, scandalisent plus qu’ils ne ravissent. De plus en plus élaborée et sophistiquée, l’art de rue dépasse cependant le stade de la « signature » murale. Phénomène mondial du XXIe siècle, cette expression culturelle hors-la-loi semble s’ajuster tout particulièrement à l’époque que nous vivons : l’individualisme qui fait fi des règles sociétales, mais qui ne peut se passer du regard du plus grand nombre…
Anti-conformisme et visibilité maximale ?? That is the question…
Petite balade à Rio…
à travers les couleurs du graffiti, de la mosaïque, du pochoir…
dans une ambiance de type bande dessinée et « comics underground »…
Expo dans le quartier de Botafogo
Quartier Santa Teresa
Sorte de Belleville latino-américaine, ce quartier typique sur les hauteurs centrales de Rio a un charme très particulier ! Des boutiques, des ateliers d’artistes, de très agréables restaurants invitent à la déambulation, parfois poétique, tout au long de ses rues escarpées (ladeiras). Ce quartier n’est plus actuellement desservi par le mythique tramway nommé « bondinho » (diminutif de bonde), qui le liait au célèbre quartier de Lapa et à ses Arches. Le décès (volontaire ou provoqué) d’un Français a fait interdire ce moyen de transport, (trop ?) aéré et écologique… Les habitants s’en plaignent, nostalgiques…
Quartier de Lapa
La partie la plus récente de ce quartier côtoie le moderne centre de Rio et la sublime cathédrale de São Sebastião, patron de la ville.
Ses places et ses rues débordent de bars typiques ou excentriques, dont la musique n’est jamais absente. Les jeunes et les moins jeunes remplissent ces rues le week-end, dans une ambiance de vie nocturne hyper festive. Le vieux Lapa est en revanche fait de ruelles à première vue peu engageantes. Il faut dépasser cette première impression : c’est bien là que l’on trouve en particulier l’escalier de Selarón (Escadaria de Selarón), ce work in progress de l’artiste chilien résident du quartier. Arrivé au Brésil en 1983, il a réalisé le plus gros de son projet à l’occasion de la Coupe du monde de football de 1994 aux USA. C’est avec des mosaïques ou des morceaux de faïence apportés par les touristes du monde entier que cet artiste continue son œuvre… sans doute moins fugace que les graffitis environnants…
Plages de Copacabana, Ipanema et Leblon
Servons-nous des empreintes trouvées aux quatre coins de l’ancien empire colonial portugais pour nous ancrer sur une durée temporelle plus longue… et distinguer au premier coup d’œil ces plages mythiques…
Ces superbes vagues, construites en petits cubes taillés à la main dans du calcaire, signent les trottoirs de Copacabana…
… et disparaissent sur ceux d’Ipanema et de Leblon…
Il n’est pas rare de découvrir dans le sable qui longe ces trottoirs des constructions artistiques parfois étonnantes, faites de « zestes » d’enfance, aussi joyeux qu’évanescents…
Des statues en bronze, comme celles du grand écrivain Carlos Drummond de Andrade et du célèbre compositeur brésilien Dorival Caymmi, intègrent à merveille le paysage urbain carioca !
Sur une échelle variable en termes de brièveté de vie, au fil donc des techniques, des jours et des années, ces œuvres de rue brésiliennes montrent avant tout que la poésie et la musique demeurent… malgré l’Histoire des hommes…
Merci aux Artistes !
A l’exception de celles où elle figure, toutes les prises de vue ici présentes ont été réalisées par Filomena Iooss.
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