Après toutes sortes de craintes, de critiques et de présages fatalistes pour ces J.O. de Rio, la « ville merveilleuse » a réussi à assurer quinze jours passionnants de sport de haut niveau… BRAVO à nos amis cariocas, qui ont ouvert les portes de leur ville à plus d’un million de visiteurs, dont plus de 400 000 étrangers. Dix-neuf médailles pour le Brésil, quarante-deux pour la France… il y a de quoi se sentir fier au sein de Brasil Azur !
photo P.J.
« Les participants ont certes râlé dans les transports découvrant que Rio n’est pas seulement une ville-plage qui s’étend de Copacabana à Leblon mais la deuxième plus grande métropole du Brésil », souligne Claire Gatinois dans Le Monde du 23 août 2016. Nous ajoutons d’ailleurs que la population de la grande Rio est supérieure à celle du Portugal tout entier…
« Mais rien n’a su entamer l’ « esprit olympique » qui a semblé interrompre les cours des événements », précise la journaliste. « Pendant ces 15 jours, il n’a plus été question de cette crise économique qui a plongé l’État de Rio dans une quasi-indigence. On a oublié les scandales de corruption qui écœurent les Brésiliens et mis de côté le virus Zika qui ravage le pays. Peu importe que le Brésil n’ait remporté « que » 19 médailles, ratant son objectif de figurer dans le top 10 des pays récompensés. Les Brésiliens retiendront deux belles histoires. L’or de Rafaela Silva, la judoka enfant des favelas, et l’honneur sauvé de la Seleção. L’équipe brésilienne de football, menée par Neymar, a mis fin à la malédiction en remportant – enfin – l’or olympique. Qui plus est face à l’Allemagne, pays honni depuis la Coupe du monde de 2014 et l’humiliation du 7-1 ».
Et après ? À chaque jour suffit sa peine, aurions-nous tendance à dire.
Tous les pays occidentaux traversent actuellement d’importantes crises : enfoncer le « voisin » est souvent tentant, mais, en l’occurrence, bien peu approprié…
Dans l’immédiat, MERCI au Brésil et à Rio de Janeiro pour cette quinzaine spectaculaire, dans des conditions difficiles.