Il aurait eu 105 ans le 15 décembre prochain, celui pour qui la courbe pure et sensuelle était le plus court chemin vers la beauté. Celui qui pensait que l’homme est sur terre pour être au côté de la femme, inspiratrice éternelle. Décédé hier, le grand architecte brésilien proche de Le Corbusier nous laisse une œuvre immortelle, emplie d’imagination et de liberté. Une œuvre qui est le reflet d’un pays.
Le 21 avril 1960, le président Juscelino Kubitschek inaugurait la nouvelle capitale du Brésil, ville créée de toutes pièces par Oscar Niemeyer. Conçue comme moyen de diffuser le progrès et de peupler une région quasi désertique de l’intérieur du pays, Brasília représentait pour l’architecte l’espoir d’une vie meilleure pour tous les hommes. Agir pour un monde meilleur, voilà l’idéal jamais renié par cet humaniste carioca. Car, s’il était toujours penché sur la planche à dessin, ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas su rester au contact de la vie. Il aimait lire, sculpter, écrire. Exilé en France et en Italie pendant la dictature militaire au Brésil (1964-1985), il a toujours estimé que la vie était plus importante que l’architecture. Conscient que « le communisme n’était pas la solution pour l’être humain », il y a vu cependant une façon d’exprimer sa modestie. Il fallait, selon lui, que l’homme « comprenne son insignifiance ».
Connu et reconnu dans le monde entier, auteur, en dehors du complexe architectural de Brasília, d’œuvres aussi diverses que le Musée d’Art Contemporain de Niterói, en forme de soucoupe volante, ou le Parc d’Ibirapuera, à São Paulo, ou encore la Maison de la Culture du Havre, Oscar Niemeyer a légué au Brésil et au monde entier un exercice de style qui devrait devenir pour nous exercice de vie :
« Je fais une architecture différente, l’architecture doit surprendre. Je crois que l’architecture, c’est l’invention. Quand j’ai un projet, la première chose que je fais, c’est réduire les appuis. Quand on réduit les appuis, l’architecture se fait plus audacieuse. L’espace devient plus généreux » (Extrait de l’interview accordée à Annie Gasnier par Oscar Niemeyer lors de son centenaire)
Osons donc fuir les systèmes et réduire les appuis… et peut-être gagnerons-nous cette liberté généreuse qui rend le monde plus beau.
(Images reprises à Le Figaro culture : Oscar Niemeyer, l’homme de Rio en 13 monuments)
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